Dans la nuit de vendredi à samedi, un taximan de la société « Taxis bleus » a été appelé pour une course au bar karaoké, le 102, à proximité de l’ULB à Ixelles. Arrivé sur les lieux vers 5h du matin, il s’est fait subtiliser ses clients par un autre chauffeur de taxi.
Suite à cela, le chauffeur resté sur le carreau s’est procuré le numéro de téléphone du client et l’a appelé. Tombant sur sa boite vocale, il a laissé le message – difficilement audible – suivant : « Enfant de chien va, sale juif, rabbin pourri ».
La victime de ce message antisémite, qui n’est par ailleurs pas d’origine juive, a réagi en recherchant qui l’avait appelé. Lorsqu’elle a identifié l’appelant comme étant le chauffeur des « Taxis bleus », elle a téléphoné à la société pour leur expliquer la situation. Il lui a été répondu qu’elle devait s’arranger directement avec le chauffeur qui est un indépendant, que la société n’est qu’une centrale téléphonique.
Suite à cette fin de non recevoir, la victime a appelé la police de Forest qui lui a expliqué les procédures envisageables. N’ayant pas envie de s’ennuyer avec une conciliation ou un procès, la victime décide de ne pas porter plainte mais d’écrire un courrier à la centrale téléphonique « Taxis bleus », leur expliquant qu’ils détruisent littéralement leur image de marque en ne réagissant pas, en travaillant avec de tels chauffeurs et en rejetant la faute sur les autres.
Contacté par la presse, le taximan a d’abord dit n’avoir laissé aucun message avant de changer de version et déclarer : « C’était peut-être sous le coup de la colère, mais il n’y avait aucune volonté antisémite. ».
Sources :
– Blog de la victime : http://storify.com/joanroels/quand-taxi-bleu-insulte-les-clients
– Le Soir, 13 juillet 2011.