Dans le cadre d’un article concernant le conflit israélo-palestinien, une discussion a été engagée sur le site internet du quotidien flamand « Het Laatste Nieuws ». Un passage antisémite y est publié par un certain Henri Vandegaer de Baal.
Il déclare :
« Hassan sidki, jij hebt natuurlijk gelijk. Het probleem is dat de pers in het Westen meestal in handenvan de joden is en dat in alle politieke partijen er een overvloed van joden zijn. Daar kan je je natuurlijk niet tegen verdedigen . Ik vind het spijtig dat de criminele bezetters van een land in dit forum gelijk krijgen en dat de meesten die hier schrijven geen enkel respect hebben voor het leven van een Palestijn . Ik heb geleefd onder de NAZI bezetting en het was minder erg dan onder de Joodse. »
(« Hassan Sidki, tu as raison. Le problème est que la presse occidentale est principalement dans les mains des Juifs et que dans tous les partis politiques, il y a une influence des Juifs. De ce fait, tu n’as pas le pouvoir de faire grand-chose pour te défendre contre cela. (…) J’ai vécu sous l’occupation nazie et c’était moins grave que sous celle des Juifs »).
On retrouve ici le cliché de l’antisémitisme primaire où les Juifs domineraient les rouages de la presse et de la politique, idées que l’on retrouve dans des ouvrages tels que « Les Protocoles des Sages de Sion ».
En outre, la comparaison entre l’occupation nazie et une « occupation » juive revient à comparer l’incomparable et à tomber clairement sous le coup de la loi 23 mars 1995, tendant à réprimer la négation, la minimisation, la justification ou l’approbation du génocide commis par le régime national-socialiste allemand pendant la seconde guerre mondiale.
Averti, Het Laatste Nieuws n’a pas souhaité enlever les propos litigieux. En effet, compte tenu, selon eux, de leurs relations étroites avec le Centre pour l’Egalité des Chances et de l’absence de demande formelle du Centre de retirer ces propos, il semble clair pour le quotidien que les réactions litigieuses de ces internautes ne sont pas répréhensibles.
Suite à cela, le Centre a écrit, formellement, aux responables du site internet qui ont finalement retiré les propos incriminés le lundi 7 mai 2007.
